Un cadeau pour moi ? un cadeau pour lui

Présentation de l'opération, des témoignages, des infos ...

Tract Enfants Couv Tract Enfants Couv  

Etoile filante Etoile filante  

        

 

Notre évêque, François Garnier, 

        invite à transformer

un cadeau pour "MOI" :

enfant, jeune ou adulte du diocèse de Cambrai,

en cadeau pour "LUI" :

enfant de Madagascar, du Bénin, du Togo, du Burkina-Faso ou du Honduras.

 

Pour les enfants, il s'agit de choisir de renoncer

à un cadeau (ou une partie) au profitTract 2009 Parents Tract 2009 Parents  

de la scolarisation d'enfants des pays concernés.  

 

Pour les jeunes et les adultes,

il s'agit d'accompagner dans son projet

l'enfant qui les sollicite à cette intention et de donner tout ou partie de la somme qui était destinée à son cadeau.

 

Il s'agit aussi de choisir de renoncer eux-mêmes à un cadeau et d'en offrir le prix pour la scolarisation d'enfants de là-bas.

 

 

Toutes les infos sur l'opération, sur cathocambrai.com :

Deux tracts sont disponibles : L'un à destination des enfants, l'autre à destination des adultes.  

Vous trouverez également 

- la vidéo où notre évêque s'adresse aux enfants pour leur expliquer son rêve ... et où des enfants témoignent.

- des échos des projets soutenus grâce aux fonds récoltés.

- l'équipe animatrice autour de l'abbé Jean-Marc Bocquet

- les partenaires qui assurent le lien avec les bénéficiaires dans différents pays

- les correspondants par doyenné, service ou mouvement à qui vous adresser pour tout renseignement complémentaire

 

Un témoignage

 

En juin 2007, Sœur Monique qui travaille au Bénin, à Natitingou, a envoyé ce témoignage pour les enfants du diocèse :

 

          A toi, mon petit frère ou ma petite sœur du Cambrésis, qui prend part à l'opération "un cadeau pour moi, un cadeau pour lui".

Je t'écris depuis le Bénin, cherche ce petit pays sur la carte de l'Afrique de l'Ouest. Il est petit. Ce que je sais et que j'ai vu depuis 32 ans que j'y suis c'est qu'il y a beaucoup d'enfants comme toi.

Pour situer le Bénin sur la carte de l'Afrique

et même la ville de Natitingou

cliquer ici 

 

Certains ont la chance d'aller à l'école, beaucoup d'autres ne l'ont pas. Imagine un instant ce que tu serais si tu ne savais ni lire, ni écrire, ni compter …Que pourrais-tu faire dans la vie ? Et on t'appellerait "analphabète" ! Eh bien, c'est le cas de beaucoup de tes frères et sœurs du Bénin et de bien d'autres pays.

 

Tu as offert un de tes cadeaux de Noël ou tu te prépares à le faire cette année pour qu'un enfant de là-bas aille à l'école.

 Petites filles au Benin Petites filles au Benin  

Moi qui suis là-bas avec eux je veux te dire que ce n'est pas un geste en l'air que tu as fait. Tu as vraiment donné la joie et la vie à des enfants sans avenir, condamnés à être toujours pauvres et exploités.

Avec joie, ils te disent merci.

Des petites filles à l'école à Natitingou

 

Yvette 13 ans Elle vit chez son oncle qui n'a pas

de quoi payer l'école :

"Un jour, je suis entrée chez les sœurs qui habitent dans le quartier, je me suis assise sur le banc dans le jardin et je me suis endormie car j'avais très faim et je n'osais pas le dire. Après, je ne sais plus ce qu'il s'est passé, j'ai commencé l'école, les sœurs m'ont dit que j'ai des camarades en France qui m'aident pour que j'aille à l'école. Je veux vous dire merci. Maintenant je ne suis plus triste comme avant."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guy 12 ans :

"Je suis orphelin de père et ma mère élève huit garçons. Elle cultive le champ et, quand elle trouve une place, elle est cuisinière. Je n'allais pas à l'école car j'ai de mauvais yeux. Des sœurs m'ont emmené chez un ophtalmo. Il m'a fait des verres comme des loupes et je vois un peu mieux. C'est par les sœurs que j'ai appris que des enfants de Cambrai ont donné pour que des enfants du Bénin aillent à l'école. C'est ce qui m'a permis de commencer cette année, bien que j'aie beaucoup de retard. Je suis tellement content de ce que vous avez fait pour moi et je vous remercie beaucoup."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Albert a dix ans. Il était en troisième année de catéchèse, l'année de son baptême. Une sœur qui fait la catéchèse dans son village, ne le voyant plus pendant plusieurs semaines, est allée chez lui et l'a trouvé dan sa case, très malade. Les gens disaient qu'il ne pouvait plus guérir. La sœur l'a ramené à la maison, l'a fait soigner mais ça n'allait toujours pas. Le prêtre est venu le baptiser à la maison. Puis, tout doucement avec les soins et la prière, il reprend vie. A Pâques, il a fait sa première communion avec les autres. Et grâce à vous, il a commencé l'école cette année et il est très content.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'aurais encore beaucoup d'autres cas à te raconter…

Alors tu vois, n'hésite pas à répondre à l'appel du Père Garnier

pour faire partie de cette opération de partage !

On dit qu'il y a plus de joie à donner qu'à recevoir,

essaye et tu verras que c'est vrai !

Tu donneras de la joie à tes camarades du Bénin et,

crois-moi, tu ne le regretteras jamais !

Et moi, je t'embrasse très fort de leur part.

Soeur Monique

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Pour s'informer plus largement

 

Pourquoi faut-il payer pour aller à l'école ?

Il faut savoir que des efforts sont entrepris au niveau international pour offrir la gratuité de l'enseignement à tous les enfants du monde mais qu'il faudra encore plusieurs années avant que le dispositif soit généralisé et performant.

 

A Dakar, le 28 avril 2000, les délégués de 181 pays au Forum mondial sur l'éducation se sont engagés à poursuivre différents objectifs dont :
"Faire en sorte que d'ici 2015 tous les enfants, notamment les filles et les enfants en difficulté et appartenant aux minorités ethniques, aient la possibilité d'accéder à un enseignement primaire obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre jusqu'à son terme";

Quelques pays ont déjà décidé cette gratuité. L'effet bénéfique immédiat a été de constater un afflux important d'enfants à l'école. Passer à la gratuité n'est pas simple. L'augmentation du nombre d'enfants scolarisés fait apparaitre, entre autres difficultés, l'insuffisance des infrastructures et un manque de formateurs.

Voir article sur le site de l'Unicef : " Les pays d'Afrique partagent

leur expérience sur l'abolition des frais de scolarité"

 

De plus, dans ces pays, de nombreux enfants ne profitent pas de la gratuité car ils travaillent et apportent un complément de ressources à la famille qu'il n'est pas facile d'abandonner quand on est pauvre.

 

Tous ces problèmes restent à résoudre mais ne remettent pas en cause le projet d'étendre la gratuité.

 

En attendant, dans de nombreux pays, la scolarité reste payante et chère pour un grand nombre d'enfants. Il faut payer les cours, acquitter également des frais comme les contributions aux associations de parents d’élèves et de la communauté, les livres scolaires, les fournitures, les uniformes obligatoires …

 

C'est pour ces enfants que l'opération

" Un cadeau pour moi ? ... un cadeau pour lui ! " 

espère mobiliser les enfants de notre diocèse.

Une catéchiste

                                   Dernière mise à jour le 20 octobre 2009

Article publié par Service Initiation chrétienne • Publié le Samedi 01 décembre 2007 • 9902 visites

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