Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen
► Nouvelle formulation en vigueur dès le 3 décembre 2017
Certaines Eglises francophones ont précédé le mouvement tels la Belgique et le Bénin qui ont adopté la nouvelle traduction à la Pentecôte 2017.
Une seule phrase change, les catholiques francophones diront « Ne nous laisse pas entrer en tentation » à la place de « Ne nous soumets pas à la tentation » qui pouvait être mal interprété et amener à entendre que c'est Dieu qui met l'homme sous le poids de la tentation.
La nouvelle traduction devient la traduction en usage « dans toute forme de liturgie publique"
Le Conseil d’Eglises chrétiennes en France (CéCEF) recommande d’utiliser, dès l'Avent 2017, cette formulation lors des célébrations œcuméniques.
Voir l'édito de Mgr Garnier : |
Voir l'article de l'abbé Bertrand Estienne (du service Liturgie et Sacrements) Comment comprendre ce changement ? |
► Pour accompagner ce changement, des images-prières sont distribuées largement dans le diocèse |
► C'est tout le travail réalisé pour une nouvelle traduction de la Bible liturgique (en vigueur depuis le 30 novembre 2014) qui est à l'origine de cette évolution.
Le Notre Père est la prière que Jésus lui-même a transmis à ses disciples, deux évangélistes en témoignent : saint Matthieu et saint Luc.
C'est pourquoi le Notre Père est aussi appelé : Oraison dominicale, ce qui veut dire "prière du Seigneur" (de la même façon que dimanche veut dire "jour du Seigneur")
Dans l'évangile selon saint Matthieu (chapitre 6, versets 9 à 12, nouvelle traduction officielle liturgique) :
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Dans l'évangile selon saint Luc (chapitre 11, versets 2 à 4, nouvelle traduction officielle liturgique) :
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
La Bible, traduction liturgique, est disponible en ligne sur AELF.org
► La nouvelle traduction du Notre Père donne l'occasion de redécouvrir et approfondir le sens des mots récités parfois machinalement.
▬ Voir L’Oasis la revue numérique pour les catéchistes et les accompagnateurs du catéchuménat, publiée par le Service national pour la catéchèse et le catéchuménat (SNCC). le numéro de l'automne 2017 est entièrement consacré au Notre Père. |
▬ Voir dans la revue GRANDIR n°10 publiée par le service diocésain de l'Initiation chrétienne "La liturgie nous aide à mieux prier le Notre Père", de l'abbé Bertrand Estienne (du service Liturgie et Sacrements). |
▬ Voir Abba, le jeu du Notre Père. |
▬ Voir tout le dossier "Notre Père" proposé par le SNCC |
Mise à jour le 15 novembre 2018